Bon, Noël étant passé depuis 10 jours, tout le monde a compris qu'on aurait pas les symboles cyclistes repeints qu'on espérait. Donc, puisqu'on ne croit plus à Papa Noël, on ressort le matos.
Première station, Rond-Point du Prado, un symbole cyclistes stratégique (du genre pas respecté du tout) et bien, bien effacé.
Puis, comme chacun sait, on sécurise proprement le chantier, on est pas des gach'empègues, au CCE...
Après, on est pas des machines non plus, c'est plus ou moins réussi, mais on comprend l'idée... D'ailleurs 6 mois après, on voit encore assez bien nos premiers essais, donc c'est utile : on continue ! 2ième station : vers Périer, un symbole mal aimé et mal vu, digne de figurer au panthéon de notre célèbre article sur l' archéologie urbaine (enfin après tout c'est peut-être la fin du monde dans 11 mois, pas vrai ? Il est grand temps de refaire nos traces, pour les futurs habitants de la planète...)
Rubalyse, scotch, panneau "Mèfi ! Peinture Fraîche !", patin, couffin. Un piéton interloqué demande des explications, en reçoit, nous dit qu'on fait bien. Merci.
Et hop, un 4ième petit bonhomme retapé de frais, avec un petit air penché mais une allure résolument cycliste, c'est tout ce qu'on lui demande. Bref, pendant qu'on 'schlik-schlik-pschhhhe' les trottoirs (parce que si vous nous aidez pas un peu, chers lectrices et lecteurs, on a pas fini !), voici un bel éditorial à méditer :
"Copier nos voisins européens avec un peu de zone 30 mais pas trop, un zeste d'aménagements cyclables, à peine un tout petit soupçon de double sens cyclable, et saupoudrer des stations de vélo en libre service au petit bonheur, ça ne fait pas d'un territoire une ville cyclable (...)
Alors réclamez une vraie politique cyclable à vos élus, réclamons un positionnement fort des futurs candidats aux élections (...) pour réussir une mutation qui est, de toutes façons, inéluctable"
Genevière Lafferère, Présidente de la FUB (Fédération des Usagers de Bicyclette)
in Vélocité n°113, nov/décembre 2011
On aurait pas dit mieux, Geneviève.
Bonne année à touTEs les cylistes enragéEs et même aux autres ; en 2012 comme en 2011, on ne lache rien : pour le vélo, nous n'aurons que ce que nous prendrons !